Vous n’étiez pas là. En tout cas, je ne vous ai pas vus, et, croyez moi, j’ai bien regardé. C’était au Glaz’art Porte de la Villette à Paris, le 27 novembre dernier. Daniel Paboeuf jouait avec son collectif DPU (pour Daniel Paboeuf Unity), et il y avait aussi XMasX et le Chien Vert de Régis Boulard. Je connais bien tout ce beau monde puisque, certains d’entre vous en savent quelque chose, j’ai joué avec nombre des musiciens de ces formations renno-rennaises, à l’occasion, d’une, deux, trois tournées, d’un, deux disques, ou d’un, deux ou trois concerts. A chaque fois, je suis épaté par l’intensité et la fraîcheur de chacun de ces projets, croisements idéaux et jamais forcés de free jazz, de pop progressive tirant logiquement sur le post rock : ça tape toujours juste, peut être parce qu’il y a un véritable esprit collectif, personne n’est là pour tirer la couverture à soi...
Il est vrai que la scène rennaise a cette particularité de produire de la très bonne musique tout en gardant un esprit de générosité et solidarité. Je sais que ce sont des clichés souvent employés pour parler de musiciens, mais c’est rarement aussi vrai. Passer la soirée parmi eux, donc, c’est du bon temps garanti.
Et je ne comprends toujours pas pourquoi leurs excellentes productions restent généralement trop confidentielles.
Si j’avais su, je n’aurais pas manqué ce concert. Eh merde, c’est raté pour cette fois, tout comme l’occasion d’embêter dominique tranquillement toute la soirée…
Double merde alors.
J’exige qu’on me prévienne la prochaine fois !